A la dérive, “Il faut avoir été très insatisfait pour se mettre à la recherche de l’idéal.” Ce film s’inscrit dans le développement de Monade Island. Ce film mêle donc plusieurs récit qui s’entrecroisent dans des mouvements. “L’on croit faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait ou vous défait.” Nicolas Bouvier Ainsi s’il apparaît comme un collage brutal de séquences diverses, seuls les mouvements de formation, qui sont la base de toutes les composantes du projet de l’île, permettent de lier entre elles les différentes parties. Ce film est une fiction tentant en quelque sorte de couper l’herbe sous le pied du projet de l’île en effectuant une plongée dans un constat déprimé des conditions d’apparition du rêve qu’est le projet de l’île. Ce film suivra 8 personnages à la dérive, cherchant quelque chose qu’ils ne nommeront jamais et qui semble bien être une fuite en avant vers l’île ou une échappée de ses griffes, laissant toujours planer le mystère sur ce projet. 1 Les vagabonds, ce sont deux jeunes hommes qui voyagent dans un but précis qui nous échappe. Ils vivent de petits boulots pour financer leur avancée. 2 Le coureur, jeune homme, il a été choisis parce qu’il court et, de ce fait, on l’interroge sur ses motivations à courir, sur le but, l’idéal qui se cache derrière. Ceci se finit par un violent interrogatoire qui lui démontre qu’il ne sait rien et que tout reste à construire dans le projet qu’on lui propose d’intégrer. 3 Le pionnier, jeune homme, il attend dans une chambre d'hôtel banale qu’on vienne le chercher pour partir. Il a pris depuis longtemps cette décision de fuir mais l’on sent qu’au moment de partir tout devient confus pour lui. 4 Le narrateur, personnage invisible il semble très investit dans ce qu’a été le projet de Monade Island. Il fait, par ses longues explications, le lien entre les différentes scènes du film, il en est le fil conducteur. 5 Le voyageur, jeune homme romantique, il part sur les traces des pionniers qui ont fondés l’île pour quitter une société qui l’oppresse. Ne sachant comment faire pour atteindre l’île, il finira assis à un arrêt de train sur la langue d’une presqu’île, attendant qu’elle se détache du continent pour partir sur l’océan, espérant que par ce moyen il retrouvera les pionniers. 6 Le gardien, homme d’une cinquantaine d’année, il garde un barrière au milieu de nul part par laquelle plus personne ne passe depuis longtemps. Il est seul et fait figure de rempart d’une société au-delà qu’il l’a oubliée et dont lui aussi ne sait plus grand chose.
A LA DERIVE Tourné et produit par Hoël Duret Avec Hoël Duret Avec les voix de Hoël Duret Pour leur soutien Anna Andritsaki
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A La Dérive |
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2011 |
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